L'utilité des cadrans solaires appartient au passé. Aujourd'hui, les montres et les horloges donnent l'heure avec la précision imposée par le rythme minuté de la vie moderne. Mais il n'en est pas moins vrai que si l'utilité des cadrans solaires appartient au passé, ils continuent à apporter sur une façade, par leurs lignes élégantes et subordonnées aux lois naturelles de la lumière, un ornement décoratif et instructif et, dans un jardin ou sur une terrasse, un motif supplémentaire d'harmonie.
Avant 1891, chacune de nos villes et de nos communes avait son heure locale et il en résultait entre elles et Paris des différences allant pour certaines villes importantes jusqu'à 27 minutes en avance ou en retard, ce qui n'était pas sans amener des inconvénients. Pour mettre fin à cette situation, le Parlement vote le 14 mars 1891 une loi ayant pour objet l'adoption de l'heure du Méridien de Paris comme heure légale pour toute la France Métropolitaine. Mais ce n'est qu'en 1911, que cette loi va être appliquée.
D'après cette loi, l'heure légale en France est l'heure du temps moyen de Paris retardée de 9 minutes 21 secondes.
En 1916, la France décide de rajouter une heure, par rapport à l'heure de Greenwich pendant les mois d'été pour faire des économies d'énergie.
Voilà pourquoi nous devançons le soleil de 2 h 9 minutes et 21 secondes pendant l’été.
On sait que les mots "cadrans solaires" s'appliquent à des appareils qui ont pour objet d'indiquer l'heure au moyen des rayons du soleil (l’heure vrai locale), et ils sont très variés.
celui-ci se rapporte soit au soleil, soit au temps, celui qui passe jusqu'à celui de la dernière heure...
Depuis 1994, sur le Plateau d’Hauteville-Brénod on a désormais le choix pour lire l’heure :
À cette époque, Pierre Paul Struye, cadranier à Ferrières (Corcelles) entreprend la réhabilitation du cadran solaire de la chapelle du Sacré-Cœur de l’église d’Hauteville. Puis, l’association du Dreffia et la communauté de communes proposent aux habitants d’apposer sur leurs murs des cadrans solaires. Dix ans plus tard, le plateau d’Hauteville-Brénod se pare de 65 cadrans, tous recensés par la Société Astronomique de France (SAF).
Pour en savoir plus vous pouvez :