Le roman
Alphonse de Lamartine (1790-1869) grande figure du romantisme il écrit ses Mémoires de jeunesse, publiées en 1870. Il y évoque les paysages du plateau et le château d'Angeville
Lompnes et le château d'Angeville
Puis on chemine à travers des marais que les laîches, paille naturelle, rendent précieux aux agriculteurs du pays. On aperçoit enfin, à droite, au fond de la plaine, un rideau de noires forêts dans les montagnes... (Lamartine)
Louis Aragon (1897-1982), poète, romancier, journaliste, animateur du dadaïsme et du surréalisme, il écrit Les voyageurs de l'impériale. Dans ce roman il raconte deux histoires : l'une biographique "ce livre est l'histoire imaginaire de mon grand-père maternel" et l'autre autobiographique. Le cadre de son histoire se situe en partie sur le Plateau d'Hauteville-Brénod où il a séjourné dans son enfance.
Les maison de Lompnes et leurs familles
Les maisons aux toits débordants, blanches dans le soleil, s'appuyaient les unes aux autres, toutes de traviole, comme si elles eussent voulu mettre en commun leur fraîcheur. Un village de quatre cents âmes, bâti comme tous les autres villages de par-là...
…Ils [Les enfants du pays étaient] des garnements qui ne respectaient rien et qui grandissaient sans religion malgré le
prêtre et leurs mères, et n'avaient de crainte que des marécages où se réfugiaient toutes les puissances du mystère. Ils s'injuriaient de loin et se criaient « coïon ! » (Louis Aragon)
(Louis Aragon)
Ou le château de Champdor et ses habitants :
Aussi les moments les plus heureux de sa vie étaient ceux où elle allait passer huit jours à Champdargent. Les châtelains de
Champdargent étaient apparentés par les femmes à M. de Sainteville. Bien que ce fussent des gens très riches, et le dessus du panier de l'Ain... (Louis Aragon)
Depuis le XIXe siècle, l'irrésistible expansion coloniale européenne s'accompagne, d'un phénomène nouveau : désormais, un auteur peut vivre de sa plume.
